Patrimoine
Arbusigny
La Fruitière d’Arbusigny
Un espace pour découvrir le savoir-faire des fromagers à chaque étape de la fabrication du reblochon.
Visite libre et gratuite tous les samedis matins de 9h à 11h avec vue sur l’atelier de fabrication.
C’est un espace de vente de fromages et d’autres spécialités du terroir local (charcuteries, yaourts, miels, vins…)
Arthaz-Pont-Notre-Dame
La Pierre sourde
Ce nom générique de pira sorda, désigne un bloc qui renvoie l’écho. Il s’agit d’un énorme rocher, sans doute une masse erratique, de la moraine glaciaire, mis au jour par l’érosion de la rivière, qui se trouve dans le lite de l’Arve, en amont du Pont Neuf. Le volume de la pierre fait qu’elle n’est jamais totalement recouverte, même par les plus hautes eaux. De la rive droite surtout, Arthaz, elle renvoie un écho retentissant. Elle se trouve sensiblement à la limite de Nangy, Reignier, Arthaz, ce qui lui valu peut-être un ancien rôle symbolique de frontière.
Château de Baudry (propriété privée qui ne se visite pas)
Le château de Baudry est une ancienne maison forte, bâtie au début du XVIe siècle2, qui se dresse à l’est du chef lieu de la commune. Il se présente de nos jours sous la forme d’une massive construction carrée. Une grosse tour ronde, sur la façade sud-ouest, renferme l’escalier, qui fut réparé en 1828. La façade nord-ouest est agrémentée d’une terrasse qu’encadrent deux petites tours rondes. La chapelle bâtie dans un style néogothique, et bénie en 1853, abrite les tombeaux du chanoine Louis de Baudry et de Jeanne de La Fléchère, comtesse de Veyrier, sœur de celui-ci.
Scientrier
Reignier-Esery
La pierre aux Fées
Le dolmen de la Pierre aux Fées, est un symbole important du patrimoine historique de notre commune. À l’ère quaternaire, les glaciers recouvraient pratiquement toutes les vallées. Quand ils ont commencé à fondre et à se retirer, ils ont arraché aux pentes du Mont-Blanc et transporté de nombreux blocs erratiques.
Le château et la tour de Bellecombe
De multiples vestiges nous rappellent que le duché de Savoie fut une terre de châteaux et de maisons fortes. Ces forteresses étaient érigées dans des endroits stratégiques, permettant à la fois un contrôle et une défense. C’était aussi une façon de surveiller les dangers d’une attaque éventuelle.
Le château de Polinges
Situé sur le secteur de la colline dans le hameau de Polinges, le château de Polinges s’est effondré le 2 février 1977. C’était un des châteaux le plus important du pays. Aujourd’hui, seules les deux tours de l’entrée persistent. Elles sont la propriété de la famille Achard.
Forge ou four de Cry
Le four ou forge de Cry est une ancienne bâtisse du 19ième siècle dans un état de délabrement avancé. Pour des raisons de sécurité cette bâtisse a failli être démolie. L’association « Patrimoine reignerand » se bat pour portéger ce patrimoine et envisage de la restaurer.
Hôpital local départemental
Pour célébrer le centenaire de la première union de la Savoie à la France (1792), le Conseil Général de la Haute-Savoie a décidé de construire un “asile de vieillards” pour accueillir les personnes âgées et les infirmes du département (en ce temps là, un asile était un établissement qui recueillait les malades, les vieillards et les sans abris).
Le Maire de Reignier de l’époque, le Dr Émile Goy, en offrant les terrains, réussit à convaincre le Conseil Général de construire l’hospice (qui reçut le nom d’asile du centenaire) sur la commune de Reignier plutôt qu’à Annecy.
Maison Cécile Bocquet
Ce bâtiment, qui servit de relais pour le transport de marchandises, fut transformé en hôtel puis en café/restaurant de la Pierre aux Fées. Propriété du grand-père puis du père de mademoiselle Cécile Bocquet, le terrain à côté (aujourd’hui jardin d’enfants) servait de pâturage aux animaux.
Pers Jussy
Les Croix de Mission
Ces croix, qui indiquent leur route aux visiteurs, sont les témoins d’un temps où la religion se vivait au quotidien. Ce sont, pour la plupart d’entre elles, des Croix de Mission.
L’histoire des Croix de Mission remonte au début du XIXe siècle, alors que la France sort meurtrie de la révolution puis des guerres napoléoniennes : l’Eglise entreprend de restaurer la pratique religieuse ébranlée par les exactions commises sur les hommes d’Eglise et les bâtiments religieux. Des missionnaires sont envoyés dans les provinces pour organiser une semaine de messes, de dévotions et de prières. C’est en souvenir de ces « missions » que sont érigées des croix, souvent à l’initiative de particuliers qui les financent.
Nangy
La Muraz
L’église Saint Martin
La première église fut édifiée en 1532, dédiée à Saint-Martin.
En 1871, le bâtiment est ravagé par un incendie, ainsi que les maisons avoisinantes du chef-lieu, construites majoritairement en bois. Elle est reconstruite en style néogothique. En 1977, l’église fête son centenaire et l’intérieur est entièrement restauré.
Monnetier-Mornex
Le château de l’Ermitage
Situé à flanc de falaise, il domine la plaine du Genevois. Initialement édifié comme forteresse au début du XVIe siècle par François-Prosper de Genève-Lullin, qualifié de « un chasteau aussi appelé son hermitage ». Le 31 août 1589, il est pris, incendié et démoli par la troupe genevoise du capitaine Guinet. Laissé en ruines pendant trois siècles, il est utilisé par les villageois de Monnetier comme réserve de pierre à construire. À partir de 1855, à l’emplacement des ruines et du donjon, est construit un manoir utilisé comme hôtel-pension, demeurant dans la même famille jusque dans les années 1990. Racheté, il a été récemment luxueusement rénové.
Le sentier du Pas de l’Échelle
C’est un sentier historique, d’une longueur de 15 km, existant depuis au moins le XIVe siècle (cité en 1320), nommé alors « scalam de Munetier ». Il monte au Salève (la montagne aux Genevois) depuis 430 mètres à Étrembières jusqu’à 1 244 mètres en passant par Monnetier-Mornex à 750 mètres. Dans ses parties les plus raides, les marches sont directement taillées dans la roche. C’est par ce sentier que les paysans du Salève allaient vendre leurs produits sur les marchés de Genève. De nombreux écrivains et scientifiques l’ont emprunté. Alphonse Lamartine y est passé vers 1820 et le cite dans ses souvenirs.
Téléphérique du Salève
1893 : Le premier transport au Salève a été imaginé par Maurice Delessert, administrateur du train à crémaillère du Salève. Il était possible dès 1893 de monter au Salève en train. La ligne a été ensuite améliorée et une connexion directe depuis Genève permettait en l’espace de 2h00 depuis le centre de la ville d’atteindre le sommet.
1932 : Le projet par câble voit finalement le jour le 5 aout 1932. Une période faste s’ouvre au téléphérique, jusqu’en 1940. En l’espace de 8 minutes, le téléphérique rivalisait le voyage de 2h00 du train à crémaillère. La seconde guerre mondiale et l’ouverture des routes (sans compter le règne naissant de l’automobile) auront raison de la survie du téléphérique, qui faute de moyen, cessera son exploitation en 1975.
1984 : Par une volonté politique franco-suisse, le téléphérique laissé à l’abandon,renait et est restauré en 1984. Sa gestion politique et son financement d’investissement est géré par le GLCT (groupement local de coopération transfrontalière) composé du canton de Genève, d’Annemasse Agglo et de la commune de Monnetier-Mornex. Les résultats de cette union politique et financière sont indéniables : 90 000 voyages en 2005, et près de 290 000 en 2018. Depuis 2013, c’est le groupement « Groupe RATP, les Transports Publics Genevois et COMAG » qui assure la gestion du service en lui donnant un nouveau souffle et une nouvelle image commerciale et technologique.
Pour ses 91 ans, le téléphérique s’offre un lifting complet et un renouveau de son offre de service. Dès 2023, l’installation proposera :
- un restaurant totalement panoramique ainsi qu’un belvédère à 360° au sommet de la station
- un mur d’escalade de 20m de haut et 15m de large
- un espace muséo de 150m²
- un jardin botanique sensoriel