L’air de ma commune
L'air que nous respirons peut contenir des centaines de polluants sous forme gazeuse, liquide ou solide.
L'histoire de la surveillance des polluants en Rhône-Alpes a commencé il y a plus de 40 ans
avec la mesure des concentrations d'acidité forte. Depuis, le spectre des polluants surveillés
n'a cessé de s'élargir, conformément au renforcement préconisé par les directives européennes.
Ce sont par exemple: les particules en suspension, les oxydes d'azote et dioxyde d'azote, l'ozone
mais aussi les pesticides et les pollens.
La qualité de l'air est étroitement liée aux substances émises dans l'atmosphère par les activités
humaines et certaines sources naturelles. La pollution anthropique est principalement concentrée
dans les zones urbanisées, à proximité de zones industrielles ou de grans axes de circulations.
Les activités les plus émettrices sont les transports, l'industrie, le chauffage et l'agriculture.
Atmo Auvergne Rhône-Alpes est l'observatoire agrée par le ministère de la Transition écologique
et solidaire chargé de la surveillance et de l'information sur la qualité de l'air dans la Région
« Auvergne Rhône-Alpes ».
Prévision de l'air en Auvergne Rhône-Alpes du 30/08/2019 (exemple)
Pour connaître la qualite de l'air en cours sur votre commune ou pour toute autre information,
vous pouvez vous rendre directement sur le site Internet d'ATMO AURA ICI.
Pour la qualité de l'air sur le bassin genevois et zone frontalière c'est ICI
L'indice de qualité de l'air va de 1 (très bon) à 10 (très mauvais) et est calculé chaque jour dans chaque zone.
Ce chiffre permet de caractériser de manière simple et globale la qualité de l'air d'une agglomération urbaine.
Un indice est composé de 4 sous-indices (allant également de 1 à 10), chacun étant représentatif d'un polluant de l'air :
- Particules fines (PM10)
- Ozone (O3)
- Dioxyde d'azote (NO2)
- Dioxyde de soufre (SO2)
Le sous-indice le plus élevé des 4 présentés ci-dessus sera l'indice du jour.
Le calcul de l'indice est défini au niveau national sur la base de seuils réglementaires.
Son calcul se base sur les stations de fond, laissant de côté les stations de mesure le long du trafic.
En outre, il ne prend pas en compte les synergies entre les quatres polluants.